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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Dernière mise à jour : 27 juil. 2024



"Octopus" est a n'en pas douter une merveille artistique autant que technique.

Il fallait être fou pour imaginer et sculpter une telle pièce, et trouver une fonderie avec autant de folie pour oser la réaliser.

Quelle vie! Quelle légèreté! Quelle apesanteur pour ce bronze. Quel rendu infiniment vivant! Quelle beauté que cet entrelac de tentacules!

Et techniquement quelle prouesse : songez au nombre de moules, de dépouilles et de contre dépouilles qu'il a fallu réaliser pour mettre au point la complexité des ces tentacules... imaginez le travail invraisemblable de ciselure pour que chaque ventouse soit parfaite, chacune unique... regardez la qualité de la patine, les variations dans les teintes, la profondeur, les transparences! cette oeuvre est vivante, magnifique et vivante. Dire que tout cela sort de l'imagination et du travail d'un jeune artiste de 32 ans. Aucune place pour la facilité, aucun compromis! la réalisation est à la hauteur de l'intention!


Il y a de nombreux artistes. Il y a de très bons artistes... mais des artistes comme Bastien Bonhomme qui puisent dans la complexité et dans la méticulosité du travail pour offrir une oeuvre aussi riche... c'est rare!... non, c'est exceptionnel! Bien sûr le fondeur (Chapon) a aussi sa part dans la beauté de cette pièce. Loin de vouloir minimiser ce travail, c'est aussi dans des oeuvres aussi exigeantes que l'on reconnait un grand fondeur. Un grand fondeur au service d'un très grand créateur.


En me plongeant dans les détails infinis de cette sculpture, je ne peux m'empêcher d'y voir une filiation dans la qualité avec les oeuvres de la chapelle Sansevero à Naples. Rien de comparable ni dans les sujets, ni dans les techniques, mais cette perfection commune qui nous fait nous exclamer :

"Qu'est-ce que c'est beau !"


Le terme de "chef d'oeuvre" est à la fois galvaudé et infiniment puissant... mais à quelle oeuvre peut-on l'attribuer si ce n'est à celle-ci? Pour moi, avec mes 25 années d'expérience, je peux assumer ce terme pour "Octopus" qui est une majestueuse danse, d'une infinie légèreté... rendue possible par des prouesses techniques.

Captivant. Magnifique.

Dernière mise à jour : 16 juil. 2024



La femme, bien plus que l'homme, a toujours suscité émerveillement et créativité. Que ce soit en peinture ou en sculpture le sujet féminin est l'un des grands thèmes artistiques depuis des millénaires. Qu'il ait pu être sacré, on ne s'y trompe pas, les pensées qui sous-tendent les gestes sont probablement toujours profanes, non pas nécessairement sexuelles ou érotiques. Mais humains, contraints de passions.

La beauté est souvent associée à ses canons qui évoluent au cours du temps mais qui tous sont corollaire de la jeunesse. Ainsi beauté et jeunesse vont de paire dans l'art, tandis que dans la réalité du siècle, ce rapport est heureusement moins intransigeant. Bien sûr l'art rend compte ici et là des beautés marquée par le temps, de beautés alternatives qui ne déméritent pas sur leur piédestal, ou encore de femmes qu'il a fallu portraiturer sur commande et avec tact... mais il faut reconnaître que rares doivent être les Vénus fanées, les Aphrodites fripées, les Saintes Vierges au crépuscule de leur vie. C'est seulement dans une récente acceptation de l'imperfection comme potentielle source de beauté que cette beauté est elle-aussi mise en scène.


D'un point de vue général la beauté est associée à la jeunesse et à la féminité. La raison me semble plus humaine que culturelle : la beauté a toujours ému les artistes qui y sont sensible par nature. Ils ont toujours voulu lui rendre hommage et se l'approprier d'une certaine manière. Beauté absolue qui émerveille simplement. Ou beauté philosophique entremêlée à la jeunesse et qui fait le contrepoint à la temporalité dont l'artiste a conscience. Peut on parler de Faust... ou de tous ces personnages qui brûlent d'un amour impossible pour des femmes plus jeunes? L'artiste, doublé d'une sensibilité exacerbée au beau, est l'un d'eux : conscient de sa propre condition il contemple la fraicheur qui lui échappe et conçoit ses oeuvres comme des objets magiques.

Et quelle puissance ou quelle force faut-il pour contraindre une énergie aussi folle et aussi puissante que la beauté dans une peinture ou une sculpture? Quelle magie l'artiste maitrise-t-il pour insuffler des sentiments aussi complexes dans une oeuvre?



Qu'il soit d'ailleurs un homme ou une femme, l'artiste travaille le sujet féminin comme une louange. Les supports et les styles sont innombrables, mais tous se rejoignent sur ce point : tenter d'incarner la beauté dans son absolue.

La muse sous-jacente a peut être disparu dans le sujet final mais toute son énergie en a été captée puis distillée dans l'objet d'art comme si c'était une amulette.


Le sujet féminin peut être le support d'un mythe comme d'une anecdote, représenter une divinité, une reine ou une blanchisseuse (Toulouse-Lautrec)... déterminer une pose ou un instant en équilibre et ne représenter la femme que dans un instant suspendu. Il doit cependant et nécessairement être beau dans l'absolu. Sans doute répond-il à une esthétique propre à l'artiste, en tout cas il est beau.



Dernière mise à jour : 18 juil. 2024

"Avatar" bronze original

La femme, bien plus que l'homme, a toujours suscité émerveillement et créativité. Que ce soit en peinture ou en sculpture le sujet féminin est l'un des grands thèmes artistiques depuis des millénaires. Qu'il ait pu être sacré, on ne s'y trompe pas, les pensées qui sous-tendent les gestes sont probablement toujours profanes, non pas nécessairement sexuelles ou érotiques. Mais humains, contraints de passions.

La beauté est souvent associée à ses canons qui évoluent au cours du temps mais qui tous sont corollaire de la jeunesse. Ainsi beauté et jeunesse vont de paire dans l'art, tandis que dans la réalité du siècle, ce rapport est heureusement moins intransigeant. Bien sûr l'art rend compte ici et là des beautés marquée par le temps, de beautés alternatives qui ne déméritent pas sur leur piédestal, ou encore de femmes qu'il a fallu portraiturer sur commande et avec tact... mais il faut reconnaître que rares doivent être les Vénus fanées, les Aphrodites fripées, les Saintes Vierges au crépuscule de leur vie. C'est seulement dans une récente acceptation de l'imperfection comme potentielle source de beauté que cette beauté est elle-aussi mise en scène.


D'un point de vue général la beauté est associée à la jeunesse et à la féminité. La raison me semble plus humaine que culturelle : la beauté a toujours ému les artistes qui y sont sensible par nature. Ils ont toujours voulu lui rendre hommage et se l'approprier d'une certaine manière. Beauté absolue qui émerveille simplement. Ou beauté philosophique entremêlée à la jeunesse et qui fait le contrepoint à la temporalité dont l'artiste a conscience. Peut on parler de Faust... ou de tous ces personnages qui brûlent d'un amour impossible pour des femmes plus jeunes? L'artiste, doublé d'une sensibilité exacerbée au beau, est l'un d'eux : conscient de sa propre condition il contemple la fraicheur qui lui échappe et conçoit ses oeuvres comme des objets magiques.

Et quelle puissance ou quelle force faut-il pour contraindre une énergie aussi folle et aussi puissante que la beauté dans une peinture ou une sculpture? Quelle magie l'artiste maitrise-t-il pour insuffler des sentiments aussi complexes dans une oeuvre?


Qu'il soit d'ailleurs un homme ou une femme, l'artiste travaille le sujet féminin comme une louange. Les supports et les styles sont innombrables, mais tous se rejoignent sur ce point : tenter d'incarner la beauté dans son absolue.

La muse sous-jacente a peut être disparu dans le sujet final mais toute son énergie en a été captée, distillée dans l'objet d'art comme si c'était une amulette.


Le sujet féminin peut être le support d'un mythe comme d'une anecdote, représenter une divinité, une reine ou une blanchisseuse (Toulouse-Lautrec)... déterminer une pose ou un instant en équilibre et ne représenter la femme que dans un instant suspendu. Il doit cependant et nécessairement être beau dans l'absolu. Sans doute répond-il à une esthétique propre à l'artiste, en tout cas il est beau.



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