top of page

Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81


Jamais je n’aurais imaginé écrire cela à propos de tableaux… et pourtant cela devient une évidence : les œuvres de Lisa G. sont des surfaces érogènes. Elles sont du plaisir ! elles sont un plaisir raffiné, mesuré, profondément intellectualisé ! toutes en retenues et toutes en poussées. En retenue car rien n’y parait lorsqu’on regarde rapidement ses toiles sans chercher à les comprendre… elles apparaissent simplement belles ; et en poussée car dès que l’on se penche dessus, tout devient évident et bouscule notre raison.

Ces toiles sont des pensées rendues physiques… des pensées à regarder, comme des bribes de vie, peut-être des vies entières. Les femmes et les jeunes filles représentées sont réfléchies, suspendues dans leur histoire. Elles sont comme des personnages d’Edgar Alan Poe déposées là, sous le vernis.

Face à une peinture, on peut imaginer que nous, spectateurs, sommes une première intégrité, et que l’œuvre en est une seconde. Que l’un comme l’autre est un être fini (et plus encore les personnages peints que nous-mêmes !) et qu’ainsi chacun contemple l’autre sans interagir.

Les œuvres de Lisa G. ne sont pas ces tautologies-là.

Pour le spectateur qui regarde avec attention les œuvres de Lisa G., une relation intime se crée, comme avec un être. L’un et l’autre sont complexes, pertinents. Un dialogue s’instille, des émotions et du plaisir surviennent. Et chaque échange nous amène plus loin dans la connaissance du personnage qui offre ses pensées à nous.

Lisa G., comme d’autres artistes, rompt avec les règles de la représentation, notamment avec celles de la perspective. Mais ici, la singularité de cette rupture de la perspective n’est pas picturale, mais psychologique, comme elle pourrait l’être de l’oeuvre de Francis Bacon. Les peintures ne sont pas juste belles ou décoratives, ou puissantes ou encore angoissantes. Elles sont une offrande, des pensées à regarder… ou mieux : des sentiments à regarder. Cette transgression-là est plus forte qu’une composition, plus forte que de la matière ou une teinte appropriée. L’émotion, la connivence presque, qui est créée avec le spectateur rend cette peinture exceptionnellement présente, exceptionnellement tactile et donc érogène.



Réponse de Lisa G

« Je fais donc une pause dans ma peinture, mais celle-ci est murale aujourd’hui puisque nous sommes en plein travaux à la maison. Je reçois ton sms et j’espère comme toi que mon travail gardera cet intérêt du public. Je lis ton article et là, je me dis que tu es monté d’un cran ! toujours très juste, toujours en phase avec moi et avec ce que je dissimule sous mes regards peints. Est-ce lors de dialogues avec les clients de la galerie que tu as décidé de dire et donc d’écrire, ou est-ce ton ressenti à force de « vivre » avec mes toiles ? Ton article est très beau. Il me plait car il est diffèrent des autres. Tu oses avec moi! Il interpelle et il est percutant : il aborde le sujet qui intéresse tout le monde, la recherche du plaisir, celui-ci est pictural et tu le décris très bien !

Je te remercie.

Lisa »



Après de longues semaines sans mises à jour, j’ai le plaisir de vous annoncer l’existence d’un nouveau lieu d’exposition à Megève : Megève Fine Art. Cette nouvelle galerie succède à celle de Mme May rue Saint François de Sales.

Son site internet megeve-fine-art.fr , bien qu’en construction, montre la sélection des artistes présentés. On y retrouve Annie Cotterot, Daniel Favre, Jacques Coquillay, Ménoche, Danielle Rannou ou encore Thierry Carton pour les fidèles, mais aussi de toutes nouvelles personnalités telles que Madeleine Van Der Knoopet Isabelle Brizzi, en sculpture ; et Bruno Klein, Katia Kuentz et la fameuse Rebecca de Cachard en peinture.

Emu par la richesse de la peinture naïve de Sylvie Marcel, celle-ci présente trois de ses thèmes de prédilection, les paysages de neige, les ports ensoleillés mais aussi les forêts luxuriantes.

Les toiles de la peintre basque Méña côtoient celles du peintre japonais Yuichi Ono. L’accrochage se veut chic et sobre pour offrir un panel de belles oeuvres. Toutes ayant pour dénominateur commun l’excellence.

Dernière mise à jour : 26 déc. 2018


La peinture franc-comtoise offre souvent des paysages apaisés. Tantôt ceux-ci offrent des points de vue pittoresques, dans un esprit quasi romantique (à la manière du XIX°), tantôt ceux-ci offrent une vision dénudée et très graphique de la nature. Les lignes de crête des montagnes, les silhouettes épurées des fermes, des chemins qui soulignent le paysage. Eric Equoy sait allier les deux dans ses œuvres de l’école franc-comtoise : le graphisme moderne, et le charme des paysages.


Les neiges plus particulièrement sont un thème que la plupart des peintres hésitent à aborder. En effet la neige est une texture riche difficile à retranscrire. Elle n’est pas si blanche que l’on image ou au contraire, elle peut l’être bien plus. Tout est affaire de contraste et de lumière ambiante, ce qu’Eric Equoy parvient à montrer avec finesse.

Le crépuscule comme le levé du jour jouent également un rôle important dans son œuvre. Ces heures où la lumière point ou se disperse, où le bleu se rose, s’orange et rougit… et en deçà de ces lumières, les écoliers qui avancent marquant la neige.

Tout cela : la neige, la lumière, les écoliers d’un autre temps et les lignes d’une peinture contemporaine, cet oxymore d’une ambiance moderne surannée… tout cela fait la peinture d’Eric Equoy.


bottom of page