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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81



La vie de Bertrand FAUCONNET a toujours eu en son centre l'animal. L'animal comme sujet de la nature, de la vie, et des forêts qui entourent sa maison. Et l'animal aussi comme profession, puisqu'il fut vétérinaire.

Cette passion l'a conduit à l'envie de montrer l'animal dans ses attitudes les plus naturelles, qu'il s'agisse de chasse, du gite, de courses, d'envols... voire de repos lorsque les animaux semblent paisibles. Ces instants fugaces qui font le plaisir du spectateur en pleine nature, il veut les partager.

Bertrand Fauconnet n'est pas un artiste commun puisqu'à la terre que favorise ses paires, il préfère l'acier. Il découpe, il plie, il tord... il soude pour que naisse une fourrure un plumage, mais plus que cela : pour que le matériaux se mêle au sujet. Pour que l'animal soit aussi naturel dans sa forme que dans son interprétation. Pas besoin d'ébarber : la spontanéité de l'instant doit se retrouver dans l'oeuvre comme dans la parade du Stern ou dans la démarche du renard.

L'acier est un matériaux merveilleux pour sculpter. Bien plus contraignant que la terre, mais tellement plus gratifiant par les forces qu'il faut mettre en oeuvre pour représenter un sujet. Et la force d'ailleurs, la puissance de chaque oeuvre née une première fois du feu. On ne travaille pas l'acier comme on travaille la terre. L'écriture de l'artiste est nécessairement arrachée, enlevée, pleine de vigueur... mais son talent fait aussi que l'artiste ne se laisse pas dépasser par cette puissance : il la contraint et ramène en chacune de ses pièces la douceur, la beauté... la délicatesse de la nature. Il parvient alors à un équilibre entre la représentation et l'interprétation. Il offre au spectateur le sujet naturel que sa technique réhausse par sa vigueur.


Ces pièces uniques réalisées en acier sont alors portées en fonderie (Fonderie Deroyaume) pour qu'elles repassent encore une fois par le feu. C'est alors que nait l'oeuvre proposée à l'achat : le bronze.


Ce matériau noble, pérenne, aux patines riches... ces sculptures qui reprennent les moindres détails de l'acier découpé, plié, soudé deviennent alors des oeuvres d'art transmissibles à travers les âges. La matrice en acier s'efface alors pour donner naissance à l'oeuvre originale, numérotée en 8 Exemplaires plus IV Epreuves d'Artiste.

“Quand notre mère la terre est touchée par les mains d’une fée, c’est notre âme qui est directement touchée”. Paulo Costa

Corinne Chauvet est née le 7 août 1973 à Poitiers. Elle suit des études d’histoire de l’art et d’art plastiques en France (université Paul Valéry Montpellier), en Espagne (Barcelone) et en Angleterre (University of Leicester) où elle se forme dans l’atelier de sculptures monumentales. 

Elle poursuit sa formation de sculptrice en côtoyant divers ateliers de sculpteurs (bois, marbre, terre, moulage…). Corinne Chauvet a reçu de nombreux prix de sculptures en France et à l’étranger, notamment la mention du jury au Grand Palais en 2017, le grand prix de Monaco 2016, le prix de la jeune création Midi-Pyrénées 2014 et le prix des artistes cotés chez Drouot 2012.  Elle a été accueillie en résidence d’artistes à Shigaraki au Japon et à Leon en Espagne. Plusieurs galeries exposent son travail à Lourmarin, Monaco, Riquewhir, Megève



et Paris. En 2019, elle installe sa 1ere sculpture monumentale à Montauban dans le cadre d’un concours de marché public en hommage en Antoine Bourdelle.

Son exploration artistique puise dans la joie, la douceur humaine et le fou rire. Corinne Chauvet aime les conversations et la sérénité de notre petit moine intérieur. Ses sculptures offrent le miroir du meilleur de nous-même et son travail devient universel.  Philippe Lemoine, écrivain, en parle : « De les regarder, les clameurs du monde s’estompent, une indicible sensation de douceur prend place; sourire aux lèvres nous entrons en connexion avec toutes choses, soudain l’époque nous parait plus clémente […] Corinne Chauvet est une chamane, elle établit des correspondances entre l’esprit et la matière. »

Dernière mise à jour : 8 juil. 2023


Du noir et du blanc, Marion Cadet ne travaille que la peinture à l’huile noire. Elle la travaille en touches larges, denses ou affleurantes. Les mouvements de ses pinceaux sont chargés ou parfois juste griffés. Ils sculptent l’ombre, absorbent et ralentissent la lumière tandis qu’en contre-point la blancheur du vide accélère et devient éclatante… ainsi, par ses recherches et sa sensibilité Marion Cadet s’adosse au noir, en délimite l’absence et façonne des portraits vigoureux, débordant de vie, de spontanéité et de dynamisme ! -les « Humeurs », comme elle les nomme.

Il faut s’attarder sur ce noir qui impose l’éclat de la blondeur, nous assaille de la fraicheur d’un sourire et d’un regard… Il faut toucher du doigt le tour de force lorsque l’artiste fait l’éloge de la lumière, justement en ne la peignant pas.

Marion Cadet montre la vie à la frange d’une seule couleur. Elle la peint riche de détails, nichée dans cette luminosité éclatante et pourtant absente de son trait. La vie est là, et bien là : enlevée, foisonnante, rieuse et étonnamment présente dans son éloge de la lumière.

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