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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Dernière mise à jour : 10 déc. 2019

Parmi les nouveautés que souffle la Galerie Harmattan cet hiver, Nicolas propose les bustes en taille directe sur bois de peuplier du sculpteur Emmanuel Bour.

Ce sculpteur de talent de 55 ans fait naître sous son ciseau des figures totémiques, chargées par la mythologie et les croyances. Qu’il s’agisse de « La Fiancée » cette jeune femme Peuhl, ou du « Nkissi » tel un fétiche Congo… Emmanuel Bour travaille l’être non pas depuis l’extérieur mais par l’intérieur : il charge ses œuvres de ses propres sentiments, de son esthétisme et des cultures qu’il a traversées. Ainsi chaque œuvre -unique bien sûr- possède cette singularité, cette vie, que le sculpteur lui insuffle. Emmanuel Bour puise son inspiration dans la beauté qui nous entoure mais aussi dans la symbolique. Ainsi « Jeune Homme » montre la jeunesse dans son âge virile, en pleine santé. Le buste mais aussi la corne de bélier qui coiffe sa tête sont les attributs de cet âge. Pourtant l’artiste n’en reste pas là. Il imprime à son œuvre la conscience du temps qui passe, une certaine vacuité… Le crâne porté dans la nuque est une « vanité » et signifie l’impermanence de la jeunesse glorifiée par ailleurs. La taille directe du bois est un ouvrage lent, diligent, où le repentir n’existe pas. Chaque geste est pensé, mesuré, pour être exécuté avec dextérité, jusqu’à la patine de l’œuvre qui offre l’aspect soyeux presque tactile de la peau. La patine justement : entre le grain du bois, parfois travaillé à contre-fil pour rendre une texture de cuire ou d’écorce, ou au contraire ouvragé avec délicatesse pour qu’en ressorte le soyeux de ce peuplier et toute la douceur de la peau humaine ; entre le grain donc et l’usage d’onguents mystérieux de cendre et de kaolin, à la fois peintures corporelles et base de la sculpture traditionnelle médiévale, l’artiste fait ressentir l’aspect mystérieux du sur-être… entre totem et mythe. Une découverte étonnante, belle, pleine de force et de douceur à la Galerie Harmattan cet hiver.


Catalogue de l'exposition au Muséum de la Citadelle de Besançon

L'exposition de Lise Vurpillot au Muséum de la Citadelle de Besançon bat son plein! et pour accompagner l'accrochage un catalogue de l'exposition est mis en vente à la boutique du zoo. Disponible également en contactant l'artiste (fort sympathique par ailleurs!).

L'écrivaine Jéromine Pasteur (Selva Sauvage ; Femmes-Oiseaux...) eu la belle responsabilité d'en écrire la touchante préface :


"S'AIMER

Savons-nous regarder le jeu des ombres et les lumières qui sans cesse nous proposent les formes et les couleurs?

Le peintre, lui, le sait et, à travers ses œuvres nous offre le présent de ses observations. De ses émotions.

Et cette lumière surtout qui brille au fond des yeux de chacun, qui nous parle de la Vie même.

Le regard. Celui de l'Homme. Et celui du chat. Celui du lion. De l'oiseau. Ces regards par milliers qui parlent et nous disent : comme toi je suis ne Vie. Moi le chien. L'agneau. Le tigre. La grenouille.

Regarde-moi vraiment! Vois comme je te ressemble! Écoute mon souffle, ma joie, ma peur...

Saurais-tu me respecter? Saurais-tu m'aimer? Aimer ma Vie qui, comme la tienne, jaillit de la même Source généreuse et infinie.

Moi je t'aime car je ne sais pas ne pas te voir; et je ne sais pas maudire." Jéromine Pasteur 7 IV 2019


Ce texte, comme ce catalogue, bien au delà d'illustrer l'exposition de l'artiste Lise Vurpillot, montrent l'engagement humain que l'une et l'autre (le peintre et l'auteur) prend chaque jour pour le respect des êtres vivants, et la préservation de la biodiversité.

Les animaux qui vivent dans le Muséum de la Citadelle ne sont pas que des lions et des tigres que l'on imagine gambadant au fin fond de la Sibérie ou chassant dans les pleines d'Asie et que l'on aime pour leur beauté, leur force. Ils sont, comme l'Apron du Rhône ou le Tamarin-Lion Doré... des représentants d'espèces protégées, souvent en voie d'extinction dans leur milieu naturel.

Le travail de Lise nous met présence du regard de l'animal et de notre responsabilité que nous pouvons avoir dans la disparition ou la préservation de ces animaux que nous aimons.




Depuis sa première exposition en 2003, Cécile DESSERLE déjoue les attentes

en présentant un travail en constant renouvellement.

Son parcours a mené Cécile DESSERLE des Beaux-Arts et de la Sorbonne à l’univers d’Abdellatif KECHICHE. Aujourd’hui courtisée par de nombreux collectionneurs et galeristes du monde entier, Cécile DESSERLE expose désormais à Paris, Cannes, Megève, Luxembourg, Suisse, Marrakech, New York, Mexico, Arizona...


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