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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Dernière mise à jour : 15 déc. 2018


Lise, par sa maîtrise de la couleur, sait rendre hommage au sujet. Les fauves, lions ou tigres, sont les animaux centraux du bestiaire de cette jeune peintre pontissalienne. Elle les représente souvent de manière frontale, profitant au mieux de leur fourrure pour jouer sur les couleurs. C’est d’ailleurs cet aspect qui attire le plus : des couleurs à la frontière de l’expressionnisme contre balancées par des regards d’une étonnante construction et d’une parfaite limpidité. Mais loin de se cantonner aux fauves fauvistes, Lise explore ici la force brute d’autres animaux : les taureaux!

Ainsi ces nouvelles toiles, toute en puissance, sont éclatantes de présence. Les animaux ne sont plus noyés dans leur fourrure exubérante, mais au contraire mis en exergue sur un fond à la feuille d’or. Plus volontiers de profil, on observe à loisir le mouvement du corps, jusqu’à la musculature de ces bêtes. Lise ne peint plus des rois, mais des dieux !


Dernière mise à jour : 11 déc. 2018


Jean-François GAMBINO est né à Paris en 1966. Au départ, attiré par la musique, il suit des études de musicologie à la Sorbonne. Cependant, il abandonne le milieu artistique et travaille plus de 10 ans pour la célèbre joaillerie Cartier, rue de la Paix à Paris. 

Ce n’est que beaucoup plus tard, en 1997 qu’il apprend et découvre auprès du sculpteur Chantal Adam à Neuilly-sur-Marne la technique particulière de la terre cuite et des patines faites de pigments naturels. Ayant assimilé les éléments de base du modelage et son enthousiasme grandissant pour ce moyen d’expression, il change d’orientation professionnelle en 2003, devenant sculpteur animalier. 

Son bestiaire se compose essentiellement d’animaux africains. Il met toujours en avant cette volonté d’une exécution rapide des animaux qu’il modèle. C’est cette spontanéité de réalisation qui traduit le mieux la force, l’énergie vitale et souvent intuitive que chaque animal doit générer pour survivre et s’imposer.


Dernière mise à jour : 11 déc. 2018



"Mante Religieuse" bronze numéroté de Daniel Favre

Le socle commun aux œuvres de Daniel Favre est la force. Tantôt celle qui se trouve dans la sculpture comme une densité de l’être humain, tantôt celle qui se trouve dans le mouvement de l’oeuvre.

Lorsque Daniel Favre sculpte la densité humaine, la force nait de l’opposition de la pièce et de la lumière. Masses, angles, courbes, en butée contre le vide, l’air, les ombres et la lumière. L’être intériorisé que l’artiste a imaginé nait dans un instant fugace figé dans la matière. Objets presque érotiques où les forces sont soudainement rendues sensibles et assujetties à un équilibre d’une étrange stabilité.

Lorsqu’il sculpte le mouvement, Daniel Favre utilise les masses des corps non-plus pour leur densité réflexive, mais pour les forces qu’elles entrainent. L’artiste aime l’opposition des contraintes autant que l’instant fragile de l’équilibre lorsque les corps puissants se rencontrent. La force est ici un affrontement (au sens littéral comme au figuré) et nul ne peut en prédire l’issue. Seul compte à nouveau cet instant précaire et pourtant rendu éternel par la recherche et le travail de l’artiste.

La sculpture chez Daniel Favre est une représentation de l’instant d’équilibre entre des forces qui s’opposent.

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