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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Dernière mise à jour : 11 déc. 2018



Beaux Arts Magazine publie dans son numéro du mois d’août un extrait de l’article ci-dessous.

« Je travaille avec Daniel Castan depuis neuf ans. On peut dire que je connais l’artiste, au moins autant que sa peinture, et tout cela grâce à une collaboration fructueuse et à une clientèle qui réclame toujours ses nouveautés. Daniel, comme sa peinture sont un concentré d’énergie. Ils sont dynamiques, voire karstiques pour employer un grand mot. L’un en coups de gueule, l’autre en mouvements vigoureux… Dans son œuvre la beauté est un surgissement, comme pour sa personnalité forte et attachante.

Néanmoins il serait faux de limiter son œuvre à cela : à des impulsions, car même s’il se montre sûr dans son art, sa technique est le fruit d’une longue pratique et d’incessantes et ténues évolutions : jouant d’abstractions, de textures, jouant de matières et d’associations de couleurs. Il ne peint pas New York. Il construit New York! Sa touche vigoureuse est unique et les vues qu’il nous propose son autant un concentré de lui que de cette ville.   Nous autres, comme spectateurs, nous aimons son travail… mais pour le juger il n’y a qu’à laisser parler les peintres lorsqu’ils regardent ses tableaux, car tous reconnaissent le talent de cet artiste.

Daniel Castan offre cet été à la Galerie Harmattan à Megève une vision en camaïeu de ses villes : de superbes tableaux en dégradés de gris tout juste rehaussées de quelques touches de rouge ou de jaune, ou encore des visions pourpres de rues au crépuscule. Ses peintures, à la fois proches les unes des autres et opposées entre elles, montrent toute la complexité de la création artistique. L’ombre et la lumière scandent un rythme, ouvrent les perspectives ou les obstruent, donnent à ressentir l’impalpable dans une tectonique urbaine où les villes sont des soulèvements brutaux !


Dès le premier regard, on se laisse submerger par la dynamique dans ses tableaux. Et qui ne l’a pas été par la réalité de New York, de Singapour, ou de San Francisco. Néanmoins pour qui connaît justement ces villes, elles ne sont pas juste de l’architecture : elles sont une atmosphère, une ambiance, une lumière, quelque chose de ténu bien plus impalpable que du vertical et de l’horizontal. Pour qui connaît ces villes elles sont belles sous certaines couleurs que l’on ne retrouve que « là-bas » et dans les œuvres de Daniel Castan. Il s’agit d’un trait de lumière qui illumine un carrefour, de brumes qui offusquent le lointain, d’un mélange incertain de tons, de bâtiments juxtaposés, serrés, qui se chevauchent et finissent par disparaitre.

Une peinture n’est pas seulement une technique, ou quelques coups de pinceaux ou de couteaux vite lancés sur une toile. Une peinture est une construction mentale avant tout. Une vision préalable en couleur que l’artiste cherche à partager par le biais de son savoir-faire. Ainsi lorsque Monet peignait ses cathédrales et ses meules de foin, les Historiens de l’Art y ont vu le secret désir de représenter une chose infinie : le temps. Mais peut-être, plus prosaïquement, l’artiste voulait-il offrir à notre regard une chose toute aussi infinie : la beauté. Celle qui change au gré des heures, se transforme et se renouvelle sans cesse !


Daniel Castan fait cela, il travaille son sujet comme quelque chose de vivant, de changeant… et tire parti d’instants fugaces, d’éclairages incertains pour mettre en valeur son sujet favoris : les villes. »



Les œuvres de YaNn Perrier s’exportent tout autour de la Terre. Et si je devais illustrer cela d’une destination, je n’en vois d’autres que celle-ci : l’Australie !

Quel pays se trouve plus éloigné du nôtre ?

En effet tout le monde aime les Mondes transparents de YaNn Perrier. Et lorsqu’ils franchissent les océans, d’autres cultures les mettent en valeur par des moyens subtils et raffinés que nous n’envisageons pas nécessairement ici.

J’ai reçu il y a quelques jours ces photos de ma cliente qui me montrait le cadre dans lequel avait pris vie la boule #855 en lierre, feuille d’or et Terre d’Ombre. Cela fait toujours plaisir de voir de belles pièces dans de beaux intérieurs, mais cette fois-ci la cliente avait poussé l’idée jusqu’au bout : une œuvre est belle par elle-même bien-sûr, néanmoins sa mise en scène est un point qu’il ne faut pas négliger. Elle a donc fait appel à l’architecte Mark Gacesa, pour réaliser le socle de la boule. J’ai reçu un peu plus tard un email de Mark, marquant son étonnement et son plaisir face à une telle œuvre.

En parallèle, j’ai été voir le site internet de la société « ULTRASPACE » de Mark ( markgacesa.com ). Recevoir un compliment d’un monsieur avec une telle notoriété et qui a réalisé de si belles constructions, m’a été droit au cœur. Biensur je me substitue à l’artiste en disant cela… mais comment faire autrement, le beau est quelque chose d’universel comme le disait Kant dont l’austérité du personnage n’a d’égal que la justesse de cette pensée.

Je regarde le raffinement du socle lumineux avec ces pyramides inversées en marquèterie. Je regarde la richesse du décor autour, la délicatesse de la boule… tout est écrin pour le beau. Je ne puis que remercier ma cliente, son architecte et YaNn Perrier qui les uns avec les autres permettent d’offrir du beau!

Si par ailleurs vous souhaitez les spécifications techniques de ce socle, demandez-les moi, je vous mettrai en relation avec Mark Gacesa.



Dernière mise à jour : 15 déc. 2018


Acidulé comme l’été, comme des saveurs, comme la gaieté des œuvres de Lise Vurpillot…

Parmi les dernières peintures de Lise quelques-unes sont encore plus enlevées et flamboyantes que d’habitude. Le Tigre Toulouse, et le Lion Flap sont parmi les œuvres les plus frappantes de l’artiste. Sa technique de peinture à la brosse aussi vive que lumineuse met en valeur l’animal au travers de couleurs irréalistes. Pourtant toute la fougue et la beauté des animaux n’en est qu’accrue. Faisant abstraction de l’irréalisme des couleurs, on ne peut qu’être surpris paradoxalement de l’étonnante justesse de ces tons. Plus expressionnistes que fauvistes, ces œuvres sont une véritable ode à la lumière et à la gaieté. Pleine de présence, de modernité, elles sont bien plus que des représentations animalières : elles sont la vie !


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