top of page

Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Ernest Hemingway est à l’origine de cette expression qui désigne cinq mammifères d’Afrique mis à l’honneur : buffle, rhinocéros noir, éléphant, lion et léopard. Si à l’époque chacun d’entre eux valait un trophée lors d’une chasse, aujourd’hui ce terme met en exergue la puissance ainsi que la beauté de ces animaux.

Brigitte Lombard au travers de son travail plein de richesse dans la recherche des postures ou dans la texture des cuirs, rejoint cette classification et propose quelques-uns de ces animaux mythiques en céramique.

Les rhinocéros, mais aussi les éléphants sont de toute beauté travaillés par la main de Brigitte Lombard. Les mères alertes, les éléphanteaux encore gauches… et bien que tous soient massifs, puissants, on sent en eux une certaine fragilité d’une patte en retrait, d’une tête inclinée. Des détails plein de saveur pour qui sait regarder ces magnifiques animaux. Bien que nous soyons très éloignés des « Neiges du Kilimandjaro » (livre dans lequel Hemingway parle du big five), au premier regard on se laisse transporter dans la savane africaine!






Cela aurait pu être un titre de roman orientaliste…


Si ce roman n’existe pas encore, Brigitte Lombard l’a d’ores et déjà illustré avec cette belle céramique en raku.

Car porter le regard sur cette pièce nous fait voyager sous d’autres latitudes, par-delà les dunes, dans un campement là où les premières étoiles éclaboussent le ciel tandis que l’horizon de sable se couvre d’ocres et de fauves avant de se faire dévorer par la nuit. Le targui ne vacille jamais dans la lumière du crépuscule, ni sous la voute céleste dont il est le vassal ni sur le drapé des dunes dont il est le prince. Le roman aurait raconté leur histoire à tous les trois, au ciel à la terre et à l’homme du désert. Immense, sans autres frontières que celle de l’horizon, vêtu de l’izar éclatant sous les étoiles. Ce nomade aurait été solitaire et nombreux, un peuple une nation, un hymne à la liberté. Il aurait le regard droit, planté dans le lointain de l’avenir tandis que le grain du vent fouette le drapé de sa cape.

Tout Megève est dans les startingblocks : la saison culturelle entamée, les mannequins des vitrines habillés, les terrasses dressées, les pavés posés, les œuvres accrochées… on guette du coin de l’œil le ciel bleu en espérant qu’il se maintienne et on y croit ! car Megève l’été, c’est l’assurance de bons moments !

De mon côté j’ai reçu quasi toutes les nouveautés… Daniel Castan …

est passé ce WE me confier quelques œuvres toujours aussi belles : des nocturnes, des Time’s square, des « noir et blanc »… Yoann Mérienne, Lisa G. et Brigitte Lombard, les nouveaux arrivés de la saison sont aussi en bonne place !

En fin de semaine prochaine Yann Perrier apportera ses nouvelles boules, et Lise Vurpillot ses nouveaux fauves.

Du coté des sculpteurs : les bronzes et les alus de Brigitte Téman côtoient les rakus d’Annie Cotterot, dans l’attente et l’espoir de voir quelques pièces de Livio Benedetti…

La galerie est belle, très belle !







bottom of page