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Galerie Harmattan
40, rue Saint Jean 74120 Megève FRANCE
Tel. +33 (0)6 67 01 93 81

Dernière mise à jour : 16 juil. 2021


La légèreté des œuvres de Yann Kempen renvoie à un univers d'adolescents, construit autour d'une esthétique de la sensibilité. Ces œuvres pétillantes comme les vignettes des célèbres bandes dessinées, illustrent cet âge de la vie dans ce qu'il a de plus superficiel : le paraître, l'inconséquence, l'immédiateté du plaisir. Ces valeurs subversives que nous attribuons à tord (et par métonymie) au Japon, sont avant tout un socle commun à tous les adolescents.

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"Les bulles de Vanessa" 100x100 Yann Kempen

L'artiste porte son regard sur le mode de représentation ainsi que sur notre société. Il fait sien les codes picturaux du manga, pour peindre de manière décomplexée ce que "la jeunesse" assume et ce que notre culture considère d'un œil condescendant : la jeunesse opère un glissement dans les sociétés. Puis rattrapée par un cadre structurant de nécessités et de devoirs, elle s'assagit. C'est une houle constante où les jeunesses successives s'émerveillent puis se résignent en perdant de leur spontanéité.


D'une part, l'artiste, dans ce vaste mouvement, choisit de mettre en valeur l'instant où rien n'a d'importance. Où loin de faire l'éloge de l'impertinence, il nous rappelle la joie d'avoir 15 ans ou 16 ans.

D'autre part, il le fait en se servant des représentations qui ont elles-mêmes émaillé notre propre adolescence. Le plus curieux étant que ces représentations sont issues d'une autre civilisation qui pourtant nous parlent comme si c'était la nôtre.


L'artiste ne juge pas notre culture ni celle du Japon, pas plus l'influence de l'une sur l'autre. Il se sert juste de cet état de fait pour peindre au plus proche de notre époque la jeunesse et la représentation du corps telle qu'elle est vue aujourd'hui. Ces jeunes filles sont à leur manière, des Vénus, des Vestales, des Nymphes... Les accepter comme oeuvres d'art est une acceptation autant qu'un engagement qui implique notre connaissance de l'Histoire de l'Art.

Dernière mise à jour : 20 juil. 2021

La crypto, pour ceux qui connaissent, c'est un univers en expansion, exaltant, passionnant... pour les autres c'est un trou noir avec tout ce que cela implique au sens propre comme au figuré!


peinture originale d'un Lion d'Asie
"Du bout des lèvres" 80x80 cm Yann Kempen

Pourtant un jour ces deux catégories de gens se rencontreront. C'est inéluctable. Et il ne sera pas question pour les seconds de devenir des programmeurs, ni pour les premiers de regarder avec dépit des montagnes de crypto avec plus ou moins de valeur au gré des tweet d'Elon Musk.


La solution pour faire se rencontrer les gens, vient tout simplement des cas d'usage provenant de

marchants utilisant des procédés simples et transparents.


La galerie Harmattan à Megève réfléchit à cela. Le plus simple, avec son activité ancrée dans l'économie "réelle", est d'offrir aux propriétaires de cryptomonnaies, de les utiliser en achetant un tableau ou une sculpture. (Dans un autre article je fais mention de NFT... cela reste pour l'instant une piste de recherche.)


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Le procédé pour acheter un tableau avec des cryptomonnaies ne diffère en rien de celui d'acheter une œuvre avec de la monnaie fiat. Chaque œuvre a un prix en euro, celui-ci est converti en stable coin au moment d'éditer la facture. La facture comprend toutes les mentions légales habituelles y compris le montant en euro avec juste une ligne de plus spécifiant l'équivalence en USDT, USDC, DAI... au choix du client. Le règlement de l'œuvre se fait sur une adresse ERC20. A réception du montant, l'œuvre est expédiée/livrée, comme la galerie le fait quotidiennement.



Du coté de la galerie, les stablecoins sont convertis au plus tôt en fiat et reversés sur le compte de la société. Les sommes perçues réintègrent ainsi le circuit classique de l'activité professionnelle afin que le galeriste s'acquitte des différentes charges qui lui incombent.


La démarche n'est pas automatisée, car en fonction des œuvres et de leur transport, les couts peuvent évoluer. Il sont souvent à la charge de la galerie, mais pour des œuvres de grandes dimensions ou particulièrement lourdes voire fragiles, il est nécessaire d'étudier différentes solutions et donc d'échanger avec le client. Ce qui a pour effet de le rassurer également sur le sérieux de la galerie.





Dernière mise à jour : 17 juil. 2021

Cela peut paraître un raccourci audacieux, et pourtant sous les pinceaux de Yann Kempen, les liens entre les deux sont bien plus nombreux qu'il n'y parait :


peinture originale de Manga par Yann Kempen
Yann Kempen "Hildegarde" 80x80 cm

-du traitement contemporain du nu par la lorgnette des codes d'une société ultra érotisée...

-de l'usage du motif (comme le papier-peint chez Matisse) à ses propriétés graphiques révélées par le kimono ;

-d'une culture générationnelle, telle que l'avait été le Pop-Art aux Etats Unis dans les années 60...

-du mélange des codes graphiques (les grands yeux comme raccourcis des sentiments...) avec les codes techniques (peinture sur toile de lin, patines et glacis...)


La réflexion de l'artiste et son œuvre trouvent des ramifications profondes et séduisantes dans l'Histoire de l'Art : Yann Kempen traite le manga comme une icone de notre temps, comme une Divinité du divertissement et de l'objet de consommation éphémère, culte de la jeunesse, culte du paraitre, désirs érotiques...

La distanciation et l'appropriation de l'artiste occidental Yann Kempen, donnent toute sa légitimité à l'inscription du Manga dans l'Histoire de l'Art, non pas comme le phénomène natif (réservé aux artistes japonais), mais comme la prise de conscience de sa position iconique dans notre civilisation!


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